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Le blog de Retors - 49
Le blog de Retors - 49 Mon arrêt cardiaque ! « Depuis que les patients sont devenus des , le serment d’Hyppocrate est devenu le serment d’hypocrite » . C’est de moi , et je l’ai trouvé il y a bien longtemps déjà , et malheureusement cette maxime est toujours d’actualité … Dans la nuit du quatre au cinq Juin vers minuit , je suis aller réveiller mon épouse car je ne me sentais pas bien . Pendant mon épouse était au téléphone avec les secours , mon cœur s’est arrêter de battre et mon épouse a du commencer un massage cardiaque en attendant la venue des services d’urgences et des pompiers . Les pompiers ont du utiliser six fois le défibrillateur afin de me réanimer . J’ai été évacuer au<b> service </font></b>des urgences dans un Hôpital Parisien ou je me suis réveillé après deux jours et demi de coma . Toute cette partie de l’histoire m’a été rapportée par mon épouse et mes deux fils qui ont assistés à toute la scène car je n’ai aucun souvenir de cette soirée et de déroulement . A mon réveil je n’étais que douleur , principalement dans la poitrine (tousser est un enfer pour la poitrine et aucune position ne soulage la douleur) , les suites des électrochocs et aussi une douleur à un talon . Oui , pendant l’utilisation du défibrillateur il y a un pied qui est maintenu en l’air à l’aide de la chaussette afin que l’électricité s’échappe par cette voie et , effectivement , j’ai un gros hématome au talon mais pas de douleur contrairement à l’autre talon qui tapait par terre à chaque secousse . Après mon réveil , le lendemain , j’ai été transféré au<b> service </font></b>cardiologique . Et puis , trois jours et demi après mon réveil , je n’arrivais pas à manger ni à dormir et je n’allais aux toilettes que pour uriner . Et je commençais à être dérangé au niveau du ventre car je ne peux pas faire trois repas par jour mais je suis obligé de faire plusieurs petit repas à cause de mon problème de digestion qui est réapparu depuis quelque temps et qui ne me permet pas de manger des grandes quantités en une seule foi . Donc je commençais à être vraiment mal et j’ai décidé de quitter l’hôpital sur le champs afin de pouvoir manger , dormir et aller au toilette afin de lire en toute tranquillité , tout simplement . Donc j’ai commencé à débrancher tout les fils mais il fallait que l’on m’enlève les aiguilles qui était dans mon bras . Dès qu’un docteur est apparu , j’ai fait part de mon problème de sommeil et de nourriture et je lui est dit que j’allais rentré chez moi afin de récupérer un peu et qu’après il pouvait me convoquer afin que je fasse le examens que je n’avais , apparemment , pas fait . Pourtant j’ai été sur place durant six jours dont deux et demi dans le coma , donc je ne comprends pas trop ce manque de temps . Après que j’ai fini de parler le docteur en cardiologie me déclara que cela n’était pas possible car je n’avais pas fini de faire tous les examens et que mon état n’était suffisamment stabilisé pour me laisser partir . Et là , j’ai fait une erreur que je fais encore trop souvent , j’ai été franc avec le cardiologue … Oui , grosse erreur la franchise avec des gens qui sont très intelligent et qui savent tout mieux que toi . Je dit que j’allais fumer un pétard en rentrant à la maison afin de m’aider à dormir plus rapidement . L’ERREUR ! A partir de la , le dialogue s’est définitivement rompu et j’ai eu le droit à un « messieurs vous n’êtes pas dans votre état normal ! » … Il faut dire que ce médecin ne vit pas avec moi , qu’il ne me connaissais pas avant que je sois transféré dans <b> service </font></b>mais , il en est sur et certain , je ne suis pas dans mon état normal . J’étais un peu speed , mais comme toujours pour qui me connais un peu et je n’avais dormi depuis trois jours et demi et j’avais faim . Mais je n’étais pas agressif ni surexcité , seulement décidé à partir d’un endroit ou je ne me sentais pas bien . Oui , moi quand je ne me sent pas bien quelque part , je pars de cet endroit , je sais c’est étrange comme comportement . Devant une situation simple qui , je m’en rendais bien compte , commençait à prendre une mauvaise tournure pour moi , le cardiologue a décidé d’appeler confrère psychiatre à l’aide ! Oui le psychiatre ! Bon il est vrai qu’à coté de l’hôpital il y a un endroit ou se regroupent les toxicomanes avant que certains ne finissent à l’hôpital et je pense qu’ils ont oublier que je ne venais pas de ces groupes de toxicomanes mais de chez moi ou j’ai fait un arrêt cardiaque , que j’ai une famille et un emploi et que je ne suis pas un toxicomane dépressif ou en manque . Mais le mal était fait . C’est avec le psychiatre que cela s’est vraiment mal passé , car il a commencé par me mentir afin de m’attirer dans un endroit choisi par lui et surtout pour m’empêcher de sortir . Donc je n’ai plus joué le jeu et j’ai commencé à lui demander si il était Poutine ou l’empereur de Chine car , lui aussi , me déclaré quelques secondes après notre premier contact que je n’étais pas dans mon état normal et qu’il ne pouvait pas me laisser partir comme ça . Il sont trop fort ces docteurs qui arrivent à deviner quel est ton état normal habituellement quand tu ne les voit jamais . Ou alors , ils ont le diplôme de devins , aussi . Et lorsqu’il m’a dit de venir dans une pièce afin que l’on parle , j’ai refusé en lui disant que je faisais comme lui , je ne jouerais pas le jeu et je ne répondrais à aucune de ses questions … Je rappelle que six jours auparavant j’ai fait un arrêt cardiaque et que si on ne veut pas me laisser sortir c’est que les docteurs jugent que je ne suis pas en état … Ils se sont jeté à huit sur moi afin de m’attacher sur un lit pour me faire une piqure de somnifère . Bon , j’ai réussis à me détacher mais je n’ai pas réussi à ma retenir de faire pipi , oui avec leur médicaments je n’arrivais pas à me retenir longtemps , et comme j’étais attacher dans une pièce ou de toute façon il n’y avais pas de toilette et que la pièce doit être isolée pour ne pas entendre les cris des « patients » , oui je n’ai pas pu faire autrement que de faire sur moi . Il sont donc revenu à huit pour m’attacher aussi brutalement que la première foi et là ils m’ont fait boire un autre somnifère et je me souviens juste que j’ai uriné sur moi encore quatre fois et que je baignais dans ma pisse . Après , je me suis réveillé dans un hôpital … psychiatrique ! Oui , six jours après avoir fait un arrêt cardiaque qui a nécessité six fois l’utilisation du défibrillateur , je me retrouve chez les fous !!! … Je crois que j’ai réussi a vexer un homme supérieurement intelligent qui sait tout sur tout , sauf sur le comportement d’un docteur qui se doit d’être un professionnel avant d’être un prétentieux qui se prends pour ce qu’il n’est pas , c'est-à-dire un bon docteur . Le discernement n’est pas exclu de cette profession il me semble . J’ai passé quatre jours dans cet asile , j’ai parfois aidé des personnes malades pour qui ce n’est facile tous les jours , et si je suis resté aussi longtemps c’est que j’ai été transféré dans la nuit du Jeudi au Vendredi et qu’il a fallu que le weekend end se passe . D’ailleurs assez rapidement le personnel soignant me disait que je n’avais rien à faire dans cet endroit . Donc le Lundi j’avais rendez vous avec le psychiatre de cet établissement afin d’avoir un entretien qui définirait si j’étais apte ou non à partir . Rassure toi , j’ai encore eu le droit à un « mais vous n’êtes pas dans votre état normal messieurs » , mais bon là je lui ai dit que c’était mon état normal , car je suis toujours un peu speed naturellement , et que si il le voulait on pouvait appeler au téléphone ma famille ou mes collègues afin de confirmer que je suis dans mon état normal . D’ailleurs mon épouse qui était présente pouvait confirmer cela . Il m’a donc laissé sortir de cet hôpital psychiatrique ou je n’aurais jamais du atterrir si j’avais bénéficié de l’écoute que devrais avoir les patients lorsqu’ils parlent avec leurs docteurs . Mais je ne suis ni riche ni célèbre , et ni riche et célèbre et je ne suis pas ami avec un docteur , donc j’ai le droit à une médecine condescendante et peu performante . Mais ce qui me rassure c’est qu’il y a des gens qui s’enrichissent « massivement » avec ce système défaillant car en manque de moyen . Je dois dire que le personnel soignant et celui qui entretien les locaux sont dévoués , amicaux et très ouvert contrairement aux docteurs qui savent tout et décident de faire tout et parfois n’importe quoi … Voilà , ce genre d’aventure m’arrive régulièrement et ce quelque soit les moments de ma vie , mais il y a pire que ça dans la vie . Et depuis que je suis sorti de l’hôpital , j’ai été obligé d’arrêter de prendre mon traitement car je ne mangeais pas et je vomissais le peu que j’arrivais à avaler et surtout j’avais mal au ventre tout le temps ce qui m’empêcher de dormir longtemps et de faire des choses dans la journée . Pour moi un traitement doit guérir et non te faire souffrir en permanence . Donc j’ai choisi de vivre sans souffrir . Toute cette histoire est vrai et je n’ai rien arrangé , je m’en suis tenu aux faits , comme d’habitude . Retors "Nos certitudes ne nous conduisent pas toujours sur le chemin de nos espérances" |
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